Test du Marshall Major II Bluetooth

Deuxième mouture du casque, précédemment et sobrement intitulé Marshall Major, le Marshall Major 2 vient juste de passer entre nos mains. La version une, bien que très bien écoulée par Marshall, nous avait un peu laissé sur notre fin. La faute à une diffusion sonore très moyenne axée principalement sur les médiums. Voici le test de la deuxième version.

ERGONOMIE ET DESIGN

 

Il n’est pas aisé de reconnaître l’ainé du petit frère au premier coup d’oeil. Marshall reprend le même design : ce n’est pas une mauvaise idée en soit car l’ergonomie avait beaucoup plus. Les oreillettes supra-auriculaires sont toujours carrées et rembourrées en mousse, elles sont très confortables. L’intérieur est grillagé (vrai tissu) et le système qui permet de régler la taille du casque très efficace.

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Nouveauté : les oreillettes pivotent désormais entièrement, ce qui fait gagner en confort lors de l’utilisation et en place lorsque l’on plie le casque. Un bon point.

Les nouvelles charnières et les mousses présentes sont toutes plus épaisses. L’avantage est que ce casque ne procure quasiment plus l’effet d’étau que l’on pouvait reprocher, à juste titre, à la version précédente.

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Côté commandes : du côté gauche, un  bouton multitâche qui dépasse légèrement : une pression provoque la lecture et l’arrêt du morceau, ou répond aux appels, deux pression permettent de raccrocher, le gauche droite permet de passer un morceau ou de revenir en arrière et le contrôle de bas en haut influence simplement le volume général. C’est très intuitif.

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Côté tribord, ce sont les fonctions de connexion du casque qui sont disponible : mise en route, appairage bluetooth et port filaire (mini-Jack 3,5 mm) et USB  qui permettent respectivement de brancher le casque à la source sonore et de le recharger.

Côté kit main-libres, le casque est dans la moyenne : le son est honorable mais ne rivalise pas avec la qualité d’appel que propose l’AKG N60 NC par exemple.

PERFORMANCES AUDIO

 

Que vaut le casque côté performances sonores ? Eh bien, c’est une remise à niveau intéressante par apport à la première mouture du nom. Notre test sonore est assez ressemblant à la courbe de réponse que fourni le constructeur. En premier lieu, les basses sont légèrement gonflées. Ceci peut être très apprécié par certains auditeurs. Comme nous préférons les casque plus droit, c’est plutôt un point négatif pour nous, mais cela dépend grandement des goûts et des couleur…

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Les aigus sont relativement clairs, Marshall oblige, ce casque est plus basé sur la dynamique que sur la précision. Néanmoins le casque se débrouille bien au niveau de l’équilibre sonore et de la brillance de ces chères fréquences aigues.

En revanche, pour nous les haut médiums sont trop mis en avant et si vous écoutez des morceaux avec des gros riffs de guitares, celles-ci peuvent vite devenir criardes. Attention donc à bien contrôler le volume et à faire saturer la source plutôt que le casque.

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Le son est typiquement Marshall. Ceux qui connaissent bien la firme ne seront pas déçus mais il faudra bien faire attention pour les autres. Le rendu sonore n’est pas très aéré, on parle ici de bas et de bas médiums mis en avant. Les médiums et les aigus sont clairs certes, mais légèrement compressé.

NOTRE CONCLUSION POUR LE CASQUE MARSHALL MAJOR II

- soit une note finale de 4/5
  • Design
  • Confort et solidité
  • Puissance sonore
  • Son Marshall
  • Basses présentes
  • Rendu sonore un peu hétérogène
  • Manque de bas médiums
  • Dans la moyenne haute grâce à son design efficace et son ergonomie de confort, le casque Marshall Major II pêche un peu par un rendu sonore un peu compressé, ce qui lui coûtera sa cinquième étoile. Amoureux du son Marshall foncez, la marque ne déroge pas à la règle. Pour ceux qui voudrait un son un peu plus ouvert, il existe d’autres modèles (dont nous avons fait les tests ici !) qui pourrait convenir un peu mieux !

    Auteur:

    Audrey est une baroudeuse née, toujours sur la route au milieu de quelque-part... Elle a longtemps travaillé dans la production de musique, mais on l'aime quand même. En son absence la rédaction de BlueVibes ressemble à un zoo pour animaux mentalement instables. Sa culture musicale n'a d'égal que la fermeté de ses coups de cravache.

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